Chaque année, les conseils d’administration de syndicats de copropriété se retrouvent devant le même défi : établir un budget réaliste qui assure la santé financière du syndicat, sans imposer une hausse trop lourde aux copropriétaires.
Avec l’augmentation du coût des matériaux, des assurances et des services, planifier les hausses de charges pour 2026 demande rigueur, transparence et prévoyance.
Comprendre les composantes du budget de copropriété
Un budget bien construit se divise en deux grandes catégories :
- Les charges communes d’entretien et d’administration (électricité, entretien, gestion, déneigement, assurances, etc.)
- Les contributions au fonds de prévoyance destinées à financer les réparations majeures et le remplacement des éléments du bâtiment.
Ces deux volets sont essentiels : le premier assure le fonctionnement quotidien, tandis que le second protège l’avenir de l’immeuble.
Évaluer les augmentations inévitables
Avant de fixer le taux de hausse, il faut évaluer les postes qui subissent le plus de pression à la hausse :
- Les assurances : depuis quelques années, les primes augmentent de 10 à 20 % par an.
- Les contrats d’entretien : la main-d’œuvre et les matériaux coûtent plus cher.
- Les dépenses énergétiques : hydroélectricité, gaz, chauffage.
- Les honoraires professionnels : gestion, comptabilité, inspection, ingénierie.
Prévoir ces augmentations à l’avance permet d’éviter les déficits ou les cotisations spéciales imprévues.
Miser sur la transparence et la communication
Les hausses de charges sont souvent mal perçues par les copropriétaires lorsqu’elles ne sont pas expliquées.
Un conseil avisé doit présenter le budget comparatif de l’année précédente, démontrer les raisons de chaque augmentation et mettre en valeur la planification à long terme.
💡 Astuce : prévoyez une rencontre d’information ou un court résumé budgétaire avant l’assemblée annuelle pour favoriser la compréhension et l’adhésion des copropriétaires.
Adapter le budget à la réalité du syndicat
Chaque copropriété a sa réalité propre : âge du bâtiment, nombre d’unités, état des finances et des équipements, taille du fonds de prévoyance.
Les syndicats plus anciens doivent souvent rattraper un sous-financement du passé, tandis que les copropriétés neuves doivent se doter d’un plan d’entretien préventif dès le départ.
👉 Une bonne pratique : indexer les charges communes de 3 à 6 % par an selon l’inflation et les besoins réels, plutôt que d’imposer une forte hausse ponctuelle après plusieurs années de gel.
Intégrer les obligations légales et les nouvelles réalités
La Loi 16 oblige désormais les syndicats à disposer d’un fonds de prévoyance suffisant et d’un carnet d’entretien à jour.
Ces exigences ont un impact direct sur le budget annuel : les syndicats doivent réserver des sommes pour les évaluations professionnelles, les inspections et la mise à jour des documents officiels.
Pourquoi se faire accompagner par un gestionnaire professionnel
Un gestionnaire de copropriété expérimenté peut vous aider à :
- Réviser le budget existant et proposer des ajustements réalistes
- Planifier les hausses progressives à moyen terme
- Mettre en place des outils de suivi et de prévision
- Assurer une communication transparente avec les copropriétaires
Chez Gestion MAHD, nous accompagnons les syndicats de copropriété à travers tout le Québec dans la préparation de leurs budgets, la tenue de livres et la planification du fonds de prévoyance.
Planifiez dès maintenant votre budget 2026
Mieux vaut prévenir que corriger. Un budget réfléchi, cohérent et bien expliqué assure la stabilité financière du syndicat et la tranquillité d’esprit des copropriétaires.
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